jeudi 28 juillet 2011

J-26: Traduction et interprétariat

J'ai déjà parlé de mon envie de voyager, mais celle-ci n'était pas concrète tant que je n'avais pas de réel projet professionnel. Comme beaucoup je suis entrée en fac d'anglais plutôt par hasard: j'aimais bien l'anglais et je ne savais pas trop ce que je voulais faire plus tard. Mais assez rapidement j'ai découvert que j'étais plutôt bonne en traduction et que j'aimais beaucoup ça, ce qui m'a amenée à réfléchir sur les possibilités d'avenir dans ce domaine.

Différence entre la traduction et l'interprétariat: les deux concernent le passage d'une langue à une autre, mais alors que la traduction se fait par écrit, l'interprétariat est à l'oral. Une personne qui traduit un livre est donc un traducteur, tandis que celui qui permet à deux hommes politiques de discuter est un interprète.*


La traduction littéraire, qui m'attirait le plus (j'ai toujours aimé lire et écrire) ne semblait et ne semble toujours pas  être un choix très viable: peu de traducteurs de romans vivent de leur métier qui est assez mal payé et ouvert à un très petit nombre. J'ai appris plus tard en allant demander conseil à une professionnelle (Silvia, créatrice de Melting Trad, que je ne pourrais pas remercier assez pour sa gentillesse et le temps qu'elle m'a accordé) qu'en plus de tout ça, il était fréquent qu'au cours de leur travail sur un roman les traducteurs nouent des liens serrés avec les auteurs et rendent ainsi difficile une vraie relation professionnelle. De nombreuses consultations ont lieu entre l'auteur et le traducteur, et il arrive fréquemment qu'un auteur souhaite garder le même traducteur pour son prochain livre, et l'emmène par exemple avec lui dans ses travaux de recherche à l'étranger, ce qui fait alors office de paiement. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, les vacances gratos et le chèque pour la traduction du livre...

Dans un registre moins glamour, il existe également la traduction technique, sur laquelle je me suis très peu renseignée, vu que la perspective de passer ma vie à traduire des notices de lave-vaisselle m'enchante très moyennement... Mais il semble que ce soit une filière porteuse, en particulier quand on sort de LEA.

J'ai fini par trouver un domaine de traduction qui m'intéresse particulièrement et qui offre apparemment du travail: la traduction audiovisuelle.

[en cours-en cours-en cours-en cours-en cours]
Photo:  © Jkimbo sur DeviantART http://jkimbo.deviantart.com/ 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire