Encore à Cork, pour presque une semaine de vacances cette fois. Coup de chance, le temps a été au beau fixe pendant tout le temps où j'étais là. Une joie pour Adeline qui voulait photographier des couchers de soleil, surtout samedi où nous avons visité Blarney Castle pile à la bonne heure: le soleil se couchait lorsque nous étions sur les remparts, avec une superbe vue sur les jardins du château. Vendredi après-midi, nous étions arrivés un peu tard au plan d'eau pour voir le soleil se coucher, mais les photos valent quand même le coup d'oeil.
A Blarney Castle, j'ai suivi la tradition et embrassé la Blarney Stone, ce qui d'après la légende devrait me donner le don d'éloquence pour les sept années à venir (la légende ne dit pas si le contrat est renouvelable en revenant embrasser la pierre au bout des sept ans, mais connaissant les Irlandais, ça ne m'étonnerait pas).
Pour les curieux, voici la légende d'après Wikipédia:
"L'histoire veut que le bâtisseur du château de Blarney, Cormac Laidir MacCarthy, ait appelé à l'aide la déesse Cliodhna pour l'aider lors de son procès. Celle-ci lui aurait conseillé d'embrasser la première pierre qu'il trouverait au matin sur son chemin vers le tribunal. Il suivit son conseil et gagna son procès grâce à son éloquence. MacCarthy a ensuite incorporé la pierre au parapet du château qu'il était en train de construire."
La pierre se situe donc tout en haut des murailles du château et pour l'atteindre et l'embrasser à son tour il faut s'allonger sur le dos, bien s'accrocher et glisser le haut du corps dans le vide en évitant de penser aux microbes potentiels de tous les précédents touristes enrhumés par le vent irlandais qui ont embrassé la même pierre avant nous.
Un dîner avec une vingtaine d'invités était prévu dans la colocation pour dimanche soir, la veille de mon départ, donc dimanche après-midi a été en bonne partie consacré à la cuisine des patatas bravas, tortillas (Hector), tiramisu, polpette (Giovanni), guacamole (Juliette) et quiches (Adeline).
Encore une fois, ma seule motivation pour repartir était la certitude de revenir en janvier, pour de bon cette fois. Plus qu'à trouver un job....
Toutes les photos de cet article ont été prises par Adeline.
Heureusement que pour embrasser la Blarney Stone tu avais une nouvelle écharpe bien chaude, sinon tu aurais pu attraper un rhume (Irlandais bien sûr!) avec le pull léger que tu portais! Sinon, pour l'éloquence, je ne me fais pas de souci, pas besoin d'expatrier la pierre!!!
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